Immigration francophone                            

La SANB appui la Commissaire aux langues officielles

Petit-Rocher, le 03 avril 2014 – La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) se réjouit de la recommandation de la Commissaire aux langues officielles, Katherine d’Entremont, qui enjoint le gouvernement du N.-B. et le fédéral à négocier une entente cadre pour favoriser l’immigration francophone dans la province.

La SANB appuie les dires de la commissaire aux langues officielles du N.-B, qui a indiqué dans un communiqué de presse que « La Constitution canadienne est claire : la communauté francophone et la communauté anglophone du Nouveau-Brunswick ont un statut égal. Par conséquent, les gouvernements provincial et fédéral ont l’obligation de prendre les mesures qui s’imposent afin que leurs politiques, programmes et pratiques en matière d’immigration ne désavantagent pas une communauté par rapport à l’autre. »

« En fait, la commissaire nous donne raison ! Depuis 3 ou 4 ans, la SANB presse le gouvernement provincial de négocier une entente cadre avec le gouvernement fédéral. Le gouvernement provincial nous répond que le fédéral n’est pas intéressé par une telle entente avec le Nouveau-Brunswick. La SANB espère que la sortie du communiqué de la Commissaire aux langues officielles forcera le gouvernement fédéral à être plus ouvert pour une entente.»

«Il existe déjà une entente entre le gouvernement fédéral et la province de Québec pour donner plus de pouvoir à cette province », a expliqué Bruno Godin, directeur général de la SANB.

Selon les dernières données disponibles, l’immigration francophone représente environ 12% des nouveaux arrivants dans la province, alors que l’objectif de la province est de respecter l’équilibre linguistique, donc la SANB estime que le taux devrait être de 33 %.