La SANB se dit choquée

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Le Maire de Fredericton propose d’abolir la dualité

 

PETIT-ROCHER, le 27 février 2015 – La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) se dit choquée par les propos tenus par le maire de Fredericton, Brad Woodside.

En effet, la réponse apportée par Brad Woodside à la question du gouvernement du Nouveau-Brunswick quant à la révision stratégique des programmes est d’abolir la dualité en santé et en éducation.

Jeanne d’Arc Gaudet, présidente de la SANB a ainsi déclaré qu’il est « important de rappeler au maire de Fredericton que la dualité en éducation fait partie du « contrat social » du Nouveau-Brunswick. C’est un droit acquis dans la Constitution canadienne, un droit qui n’est pas négociable. Nous avons également une institution homogène en santé qui nous distingue. Remettre en question ces droits et acquis, c’est remettre en question le fondement même de notre pays et de nos deux communautés linguistiques officielles.  Monsieur Woodside, maire de la Capitale provinciale, devrait plutôt profiter de son pouvoir afin de  promouvoir les avantages  du bilinguisme dans sa ville et dans la province.  Il devrait comprendre que la dualité en éducation est un des moyens pour redresser les erreurs historiques et aussi pour permettre aux francophones de freiner l’assimilation et d’assurer la pérennité de la culture acadienne et francophone

Il est à noter que 82% des Néo-Brunswickois appuient la Loi sur les langues officielles, d’après une étude menée par Chris Baker entre le 9 et le 21 juin 2009. 400 francophones et 400 anglophones ont été interrogés.