Réduction du nombre de postes d’enseignant.e.s :

La SANB demande une révision de cette annonce      

PETIT-ROCHER, le 27 mars 2015 – La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) demande à ce que le ministre Serge Rousselle analyse les conséquences de la réduction du nombre de postes d’enseignant.e.s au Nouveau-Brunswick.

À quelques jours du dépôt du budget, prévu le 31 mars, le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Serge Rousselle, a affirmé s’interroger de « manière sérieuse » s’il n’y a pas trop d’enseignant.e.s au Nouveau-Brunswick.

Pour Philippe Cyr, président de l’Association des enseignants et enseignantes francophones du Nouveau-Brunswick, le ministre Serge Rousselle fait preuve d’incohérence puisqu’il prévoit d’améliorer la littératie et la numératie tout en réfléchissant à une diminution du nombre d’enseignant.e.s dans la province.

Jeanne d’Arc Gaudet, présidente de la SANB a ainsi déclaré qu’il « est important de s’assurer que chaque élève ait le soutien scolaire nécessaire à leur développement. Cela passe par des moyens, qui peuvent donner l’impression de coûter cher, mais qui sont loin d’être superflus. Ainsi, passer par la réduction du nombre d’enseignants n’est pas forcément la solution. En effet, les ressources sont minoritaires pour la communauté acadienne et francophone, tel que le rapporte Pierre-Marcel Desjardins. Un plan de rattrapage a été mis en place suite à ce constat. Ce plan vise à réduire l’écart entre les ressources allouées aux francophones et celles allouées aux anglophones. Faire des suppressions de postes va à l’encontre de cette politique. »