La SANB porte plainte à la ministre fédérale de la Santé

Risque de contamination à la Société canadienne du sang

La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick estime qu’il y a des risques de contamination à la Société canadienne du sang en raison du manque de services en français lors de collectes qui sont tenues au Nouveau-Brunswick.

Au cours des derniers mois, des francophones, tout comme la SANB, se sont plaints auprès des dirigeants de la Société canadienne du sang des services offerts lors de collectes, mais la situation n’a pas été corrigée. Des donneurs francophones n’ont pu recevoir un service dans leur langue maternelle, à maintes reprises, lors de l’inscription et du processus menant à la prise de sang, une situation qui risque de contaminer tout le réseau du sang au pays, en raison de l’incapacité pour les donneurs et les responsables des cliniques à donner et recueillir les informations pertinentes.

« Malgré leurs paroles rassurantes et leurs excuses, les dirigeants de la Société canadienne du sang ne semblent pas comprendre l’importance de modifier leur façon de faire et les risques qu’engendre la présente situation. C’est pourquoi nous avons envoyé une plainte à la ministre fédéral de la santé, qui est responsable de la Société canadienne du sang. Nous espérons que la ministre Leona Aglukkaq saura leur faire comprendre l’urgence d’offrir des services dans les deux langues au Nouveau-Brunswick », a fait savoir le président de la SANB, Jean-Marie Nadeau.

Selon le président de la SANB, la Société canadienne du sang se doit de prendre les dispositions nécessaires pour s’assurer de procéder de façon sécuritaire pour le bien de tous les Canadiens et Canadiennes, en respectant les lois canadiennes et du Nouveau-Brunswick en matière de langues officielles.