La SANB urge les parlementaires à examiner attentivement le projet de loi C-5
Petit-Rocher (Nouveau-Brunswick), le lundi 16 juin 2025 – La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) exprime de vives préoccupations face au projet de loi C-5, récemment présenté par le gouvernement fédéral.
Ce projet de loi vise à stimuler le commerce interprovincial et à accélérer la mise en œuvre de projets d’envergure en réduisant les obstacles réglementaires. Toutefois, il conférerait au gouvernement le pouvoir d’écarter certaines lois importantes, potentiellement même celles protégeant les droits linguistiques, sans que le Parlement ne soit appelé à se prononcer.
L’article 21 du projet de loi permettrait au Cabinet de modifier unilatéralement la liste des lois pouvant être mises de côté pour faire avancer des projets dits « d’intérêt national ».
« Le français est vulnérable au Canada. On ne peut pas accepter que des lois comme la Loi sur les langues officielles puissent être contournées », affirme la présidence de la SANB.
La SANB rappelle que le français n’est pas un obstacle au développement économique. Au contraire, il s’agit d’un atout majeur pour le pays. Présente partout au Canada, la francophonie est reconnue par des lois fédérales et provinciales. Elle contribue à la richesse culturelle, sociale et économique du pays.
« Il est temps de positionner le français, au même titre que l’anglais, comme une langue de croissance, une langue d’affaires et un levier stratégique pour le Canada sur la scène mondiale », conclut la présidence.
La SANB invite les parlementaires à étudier le projet de loi C-5 avec la plus grande attention, afin de s’assurer que les droits linguistiques ne soient jamais compromis.
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Renseignements :
Ulrika Lucia Obama
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