Programme d’infrastructure au niveau postsecondaire

L’Université de Moncton doit avoir la part de financement qui lui revient

Le président de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick, Jean-Marie Nadeau, appuie sans équivoque l’Université de Moncton dans sa lutte pour sa juste part du programme d’infrastructure fédéral-provincial et somme les deux paliers de gouvernement de respecter l’équilibre en matière de dualité linguistique au niveau de l’enseignement postsecondaire dans la province.

M. Nadeau s’insurge contre la possibilité qu’une institution privée, en l’occurrence la Atlantic Baptist University, de Moncton, puisse recevoir une partie des fonds d’infrastructure qui devraient revenir à l’Université de Moncton.

« Il serait inconcevable que l’Université de Moncton soit privée de fonds qui lui reviennent de plein droit. Nous ne comprenons pas que les gouvernements fédéral et provincial puissent agir de la sorte au détriment de notre seule université acadienne et francophone au Nouveau-Brunswick », a fait savoir le président de la SANB.

Ce dernier ajoute qu’il y a actuellement une grogne dans le milieu de l’éducation francophone au Nouveau-Brunswick dans son ensemble et que la communauté commence à se mobiliser pour s’assurer de maintenir la qualité de l’enseignement et de ses infrastructures.

« Il faut que le gouvernement provincial comprenne que la communauté acadienne et francophone n’a pas l’intention de baisser les bras et qu’elle est prête à aller aux barricades pour préserver ses acquis et ce qui lui revient. Cet affront à notre université pourrait bien être la goutte qui fait déborder le vase », a assuré M. Nadeau.