Une grande perte pour la communauté acadienne de la province. 

Petit-Rocher, N.-B., le 06 juin 2012 – Le président de la Société de l’Acadie du N.-B., Jean-Marie Nadeau, estime l’ancien juge et ministre sous le règne de Louis J.-Robichaud, Bernard Jean, a été un grand défenseur de la langue française tout en jouant un rôle prépondérant en politique provincial et dans sa communauté.

«Son départ m’attriste énormément. J’essayais d’aller le voir au moins une fois par année malgré l’évolution de sa maladie. Je le considérais comme un ami. Il a beaucoup donné à sa communauté, autant au niveau professionnel que sur le plan communautaire. Il n’avait pas peur de se lever et défendre les siens. Ses actions ont porté fruits dans de nombreux secteurs de la société», a fait savoir le président de la SANB.

Selon M. Nadeau, Bernard Jean aura marqué la province pendant de nombreuses décennies, que ce soit en politique ou encore à titre de juge à la Cour suprême du Nouveau-Brunswick. Mais tout aussi important, il a donné de son temps et énergie pour des causes qui lui tenaient à cœur dans la communauté.

«C’était une personne sur laquelle on pouvait compter pour recevoir des conseils ou encore pour mettre la main à la pâte, comme on dit. On peut le considérer comme l’un des pères de la première Loi sur les langues officielles adoptée en 1969.  Nos pensées vont à sa famille et leurs proches», a ajouté M. Nadeau.